Guérir. Guérir. Guérir. L'autre. Soi-même.
But. Chemin. Obligation. Viscéral. Du matin au soir, et même la nuit, je ne pense qu'à ça.
Entrepreneuse spirituelle. Pas utopiste. Pas naîve. Juste vivante, et pétrie d'une féroce envie de te faire renaître de tes cendres. Passer par dessus les pré-jugés et jouer à saute-mouton avec nos certitudes écrasantes.
Gagner mon pain (bio et sans gluten) en oeuvrant pour vous.
Je suis femme guérisseuse.
J'ai encore mes craintes, mes coups de gueule et mes angoisses. On nous apprend si bien à stresser, à se demander comment payer notre loyer, notre essence, et les cadeaux de Noêl du petit. Mais je m'en fous, je fais le plus beau métier du monde: je guéris.
J'ai choisi de me guérir, moi et mon passé, dans un premier temps.
Je suis celle qui comprend l'importance de guérir toute la lignée. Pas seulement les femmes, mais toute ma lignée. Et de la serrer avec amour contre moi.
Processus de transformation. Je suis hybride, au croisement de mes nombreuses vies passées, et des futures à venir. Le mélange de cultures et de rêveries.
Femme guérisseuse qui regarde les choses avec respect, compréhension, sagesse et célèbre ses connaissances, ses expériences, regarde les choses avec profondeur et passion.
Utiliser les pouvoirs du Manifeste, au lieu d'un effort.
Pratiquer la compassion, l'empathie. Vivre dans la gratitude. Pardonner.
Encore et toujours. Encore et toujours. Encore et toujours.
Vivre encore des colères violentes, exterminatrices de conscience, qui bouleversent mes certitudes et bousculent mes espoirs. Me relever. M'excuser. Me pardonner, à moi aussi. De n'être qu'humaine, et tellement plus.
Danser, chanter, colorier, enseigner, lire, boire des tisanes, maquiller mon corps, vivre nue.
Considerer que chaque acte posé est un médicament pour quelqu'un. Mon sourire, le tien.
Joli tableau que je dépeins. Et pourtant, ce n'est pas toujours chose facile.
Femme guérisseuse mise à l'écart, abandonnée, rejetée, jugée, considérée comme perchée, folle, utopiste, naîve, rêveuse, solitaire, ratée, idiote, dangereuse. Oui, dangereuse.
On parle de moi. Pas en bien. "Ce monde n'est pas pour moi, ce monde n'est pas le mien."
Je suis liée à une expérience d'abandon et de perte, et j'ai traversé un foutu désert de solitude et de chagrin avant de renaitre. Mes souffrances me permettent de comprendre vos souffrances et votre tristesse. La compassion. Me mettre à votre place. Accueillir sans jugement. Vous accepter pour comprendre et accepter ce que moi, j'ai vécu.
Je suis votre miroir, vous êtes mon miroir. Reconnectons nous et stoppons ces sirènes qui larsen dans nos esprits et dans nos coeurs. Abandonner l'illusion du contrôle sur soi et sur les autres.
Je trouverai toujours la force de vaincre la douleur.
Toujours. Je ne m'échappe plus. Je ne m'évade plus. Je fais face.
Je ne flotte pas au dessus de vous, je suis incarnée, tout comme vous, dans un corps humain qui teste la matiere, ici et maintenant. Je ne suis pas supérieure, ni inférieure, simplement moi même. Et maintenant, j'ai décidé de croire en moi. Et en vous. parce que nous ne sommes qu'UN.
Me convaincre et te convaincre qu'elle est imaginaire, cette ligne temporelle qui nous déracine de l'Amour inconditionnel, et nous précipite dans le gouffre de l'ignorance, de la peur, de la résistance, de la résignation. La fin de la jeunesse, de la santé, de l'argent, des possibilités, des envies, des projets. Flipper que cette putain de fin ne voie le jour. Lumière obscure qui rend aveugle les consciences et ferme les coeurs.
Dead-line. Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.Dead-line.
Ce mot disparait de mon esprit. Du tien. Du vôtre.
Comment ai-je envie de vivre le reste de ma vie?
Je décide. Je décide.
Et toi?
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